N’oubliez jamais votre parapluie. Il parait que l’amour peut vous tomber dessus à n’importe quel moment.

C’était une sorte de Dom Juan à la Casanova. Un séducteur effronté. Un charmeur désintéressé. L’amour était son arène. Un jeu sans règle. Une partition inachevée. Un équilibre imparfait. Un poème sans signature. Une œuvre dont il était l’artiste. Il était l’anonyme de leurs lettres, le poison qu’elles buvaient toutes scrupuleusement. Son cou intimidait les plus rouges lèvres et son cœur se plaçait dans le rang des coupables. Il observait, détaillait, scrutait, comprenait, jouait. Empoisonnait des vies et laissait son empreinte dans d’innombrables cœurs brisés.